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Covid-19 : face à une crise inédite, l’exécutif fait ce qu’il peut

Les critiques fusent. De la part de l’opposition, des commerçants, des restaurateurs, du monde de la culture, parfois même du personnel médical. Le gouvernement ne s’est pourtant fixé qu’un seul objectif difficilement attaquable : protéger les Français.

Les annonces du Premier ministre Jean Castex le 10 décembre, alors que le nombre de contaminations en France ne baisse plus depuis 1 semaine, n’ont pas du faire plaisir à beaucoup de monde. La date du déconfinement, le 15 décembre, ne bouge pas, mais les mesures de restrictions sanitaires sont maintenues ou amplifiées : les théâtres et les cinémas resteront fermés, le couvre-feu sera avancé à 20h, y compris pour la Saint-Sylvestre.

La bataille de l’opinion

Impopulaires ces mesures ? Oui pour les publics concernés. Les restaurants, bars, théâtres, cinémas (et tant d’autres) se sentent légitimement floués ; la situation est pour eux dramatique, malgré la multitude des aides d’Etat. Non pour la grande majorité des Français, qui comprennent le choix du gouvernement de privilégier la santé, notamment celle des plus vulnérables. Ainsi, ils sont 75% à être favorables à l’instauration du couvre-feu dès 20h au lieu de 21h.

Lire ou entendre que les Français se coucheraient devant des mesures sanitaires liberticides est un mensonge. Non, les Français ne sont pas des veaux, ils sont pragmatiques et conscients du caractère exceptionnel de la situation. Ils comprennent que les décisions à prendre ne sont pas triviales, qu’elles sont parfois même contradictoires. Ils constatent que la crise est européenne et mondiale, et qu’ils ne veulent pas du bilan tragique que connaissent aujourd’hui les Etats-Unis. Ainsi, il est plutôt rassurant d’entendre un Mathieu Kassovitz, à contre courant de ses collègues, expliquer que les salles de cinémas ne sont « absolument pas essentielles » dans la situation actuelle et qu’il se sent protégé par les décisions du gouvernement.

Alors oui, bien sûr, tout n’a pas été parfait, loin de là. La gestion calamiteuse et les consignes contradictoires sur les masques au printemps dernier ont entamé la confiance des citoyens vis à vis du gouvernement. La stratégie du « tester, tracer, isoler » n’a pas pleinement porté ses fruits. Moquée et ridicule la France? Non, puisque la gestion de la crise sanitaire est difficile partout, et qu’aucun pays n’a réussi à complètement enrayer la propagation du virus, sauf au prix de restrictions de libertés inacceptables en Europe. L’Allemagne, le (très) bon élève de la première vague, souffre davantage aujourd’hui. La situation est également très inquiétante en Italie et au Royaume-Uni, premier pays à avoir lancé le 8 décembre une campagne de vaccination contre le Covid-19. La vaccination devrait débuter aux Etats-Unis ce week-end et début janvier au sein de l’Union européenne.

Gestion de crise et humilité

Face à une crise sanitaire, économique et sociale inédite, l’exécutif français fait de son mieux. Le second confinement porte ses fruits, en témoigne les chiffres des réanimations. L’application TousAntiCovid, d’abord un fiasco, compte désormais plus de 11 millions d’utilisateurs. Les mesures de chômage partiel et de soutien économique aux entreprises ont permis d’éviter à ce stade des licenciements ou des faillites en cascade. Le plan de relance européen de 750 milliards d’euros a enfin été débloqué hier et constitue un véritable succès diplomatique pour Emmanuel Macron. Enfin, la confiance des Français vis-à-vis du gouvernement dans la gestion de la crise est relativement stable. Surtout, les Français estiment qu’aucune opposition ne ferait mieux que le Président français.

Dans un pays où les citoyens attendent beaucoup (trop?) de l’Etat, la déception, la colère, et la méfiance sont le quotidien des gouvernants. Leur tâche n’en est que plus périlleuse. « Je ne critique pas parce que je sais que c’est difficile », expliquait il y a un mois l’ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy, lorsqu’on l’interrogeait sur la gestion gouvernementale de la crise. Humilité, unité et transparence. Un triptyque dont l’ensemble de la classe politique pourrait bien s’inspirer.

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